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Le KKE soutient la lutte des pompiers saisonniers et dénonce la tentative du gouvernement de la supprimer
Le 31 octobre 2024, un rassemblement militant a eu lieu dans le centre d'Athènes, organisé par des pompiers saisonniers qui revendiquent un emploi permanent. Les pompiers ont organisé un rassemblement devant le ministère de la protection du citoyen à la suite de la décision du gouvernement de lancer un nouvel concours avec des limites d'âge plus basses, au lieu de renouveler leurs contrats.
Comme ils le soulignent, cette décision conduira la plupart des pompiers saisonniers au chômage, car ils n'auront pas le droit de participer au concours. Il s'agit d'une catégorie de travailleurs qui, après beaucoup d'années de travail et de contribution aux services d'incendie, ont acquis une expérience précieuse dans ce secteur critique. Le gouvernement refuse de transformer les emplois de 2.400 pompiers saisonniers en emplois permanents, alors que le corps compte plus de 4.000 postes vacants.
En les licenciant, le gouvernement cherche à recycler le chômage, alors que les pompiers saisonniers sont otages de ces emplois précaires. Équipant principalement les véhicules de patrouille forestière, les pompiers saisonniers sont confrontés à cette situation inacceptable depuis 1998, où la lutte contre les feux de forêts a été transférée du service forestier au corps des pompiers, jusqu'à aujourd'hui, sous la responsabilité des gouvernements de la Nouvelle Démocratie, de SYRIZA et du PASOK. Non seulement les gouvernements de ces partis n'ont pas rendu ces travailleurs permanents, mais ils ont perpétué et continuent de perpétuer la précarité de leurs emplois.
Le KKE aux côtés des pompiers saisonniers
La seule revendication qui puisse satisfaire les pompiers et le peuple, qui veut sentir que sa vie et ses biens sont en sécurité, est l'emploi permanent de tous ces travailleurs, a indiqué Christos Katsotis, membre du Comité Central et Député du KKE, en s'adressant aux pompiers.
Le gouvernement a envoyé la police anti-émeute contre les pompiers
Après le rassemblement devant le ministère de la protection du citoyen, les pompiers saisonniers sont restés dans les locaux du ministère, exigeant une rencontre avec le ministre. Sous l'ordre du gouvernement, dans la soirée, la police anti-émeute a lancé du gaz lacrymogène et a matraqué les personnes qui éteignaient des incendies tout au long de l'été.
En effet, la police anti-émeute et d'autres policiers armés ont frappé et arrêté le journaliste du quotidien «Rizospastis», organe du CC du KKE, George Androutsos devant le ministère de la protection du citoyen, alors qu'il faisait un reportage sur l'attaque brutale contre les pompiers saisonniers.
«C'est un journaliste», criaient ses collègues, le député du KKE Christos Katsotis et les personnes rassemblées, mais les policiers ont poursuivi leur agression. Ils l'ont jeté à terre et l'ont menotté pour avoir enregistré leurs outrages!
Le représentant parlementaire du KKE, Th. Pafilis a exigé sa libération immédiate, lors d'une intervention téléphonique auprès du ministre de la protection du citoyen, M. Chrysochoidis. Les syndicats de journalistes ont également exigé la libération immédiate de leur collègue.
La répression contre les pompiers a été condamnée par le KKE, tandis que les pompiers saisonniers organisent un nouveau rassemblement le 1er novembre au matin devant le parlement.
Le Front Militant de Tous les Travailleurs (PAME) a appelé tous les syndicats à soutenir la lutte des pompiers.
Déclaration de D. Koutsoumbas
Le Secrétaire Général du CC du KKE, Dimitris Koutsoumbas, a participé au rassemblement du 1er novembre et a indiqué aux médias:
« Actuellement, il n'y a pas d'autre solution que de rendre permanent le travail de tous les pompiers saisonniers. C'est la seule solution, étant donné qu'ils répondent aux besoins fixes et permanents 365 jours par an, et pas seulement pendant la saison des incendies, qui s'étend d'avril à octobre. Ils assurent la protection contre les inondations, les tremblements de terre, les incendies et d'autres catastrophes naturelles tout au long de l'année, alors qu'il y a un très grand manque d'effectifs dans le corps des sapeurs-pompiers.
La transformation des emplois des pompiers saisonniers en emplois permanents, ainsi que le recrutement d'au moins 4.000 pompiers devraient avoir déjà eu lieu. Bien au contraire, nous avons 2.500 pompiers saisonniers auxquels le gouvernement ne veut pas offrir un poste à durée indéterminée. C'est inacceptable! Nous poursuivrons notre opposition et notre lutte. Nous ne lâcherons pas, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du Parlement.»
Dimitris Koutsoumbas a répondu à la question d'un journaliste sur la répression gouvernementale d'hier:
«C'est inacceptable. Des gens qui ont raison de protester, qui luttent pour gagner leur vie, pour pouvoir subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille, sont attaqués par des tonnes de gaz lacrymogènes, même à l'intérieur du ministère, dans un espace clos, mettant même leur vie en danger, et sont brutalement matraqués, tout comme vos collègues journalistes, d'après ce que nous avons appris.
Ce sont des phénomènes inacceptables! Le gouvernement doit résoudre le problème et cesser de frapper, agresser des gens, nos semblables, qui ont raison de protester».
01.11.2024