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Grand rassemblement anti-guerre et anti-fasciste
Des syndicats et des organisations de masse ont condamné le massacre du peuple Palestinien et l'implication de la Grèce dans ce massacre lors d'un très grand rassemblement et d'une manifestation qui ont eu lieu le 1er novembre 2023 dans les quartiers Nord d'Athènes (Nea Ionia et Neo Heraklion).
La revendication "liberté pour la Palestine"a été écrite sur les banderoles et a donné le ton aux slogans des syndicats de travailleurs et de retraités, du Comité de Coordination des élèves, de l'Association des femmes de laFédération des Femmes en Grèce (OGE) et des associations d'étudiants.
Dans le même temps, en répondant à l'appel lancé par 40 syndicats et organisations de masse, les manifestants ont envoyé un message clair selon lequel les fascistes, qui ont tenté d'organiser un rassemblement paneuropéen de leur espèce le même jour à Neo Heraklion, ne sont pas les bienvenus dans les quartiers, dans les écoles, sur les lieux de travail.
Comme l'ont souligné les intervenants lors du rassemblement anti-guerre et antifasciste, "le gouvernement et tous les gouvernements précédents dépensent d'énormes quantités de notre argent pour soutenir l'OTAN, cette alliance criminelle. Ils dépensent notre argent, notre sueur, pour les soi-disant "intérêts nationaux". Quels intérêts nationaux sont servis par les frégates au Moyen-Orient, ou en dépouillant nos îles d'armes pour les envoyer au gouvernement réactionnaire de Zelensky, ou par l'envoi de missions militaires hors de nos frontières? ils ne peuvent bien sûr pas répondre à cette question... En même temps, l’inflation galope, aucun contrôle n'a été effectué sur la sécurité des établissements scolaires de nos quartiers, les Centres de Santé risquent de fermer, le seul hôpital que nous avons dans la région connaît un manque dramatique de personnel. Des sommes énormes sont donnés à l'OTAN alors que nos besoins sont négligés et que nos vies se dégradent. Donc, nous exigeons: "Donnez de l'argent pour l'éducation et non pour l’abattoir de l'OTAN."
Le même jour, les syndicats d'Athènes ont organisé une mobilisation de solidarité avec le peuple de Palestine à l'intérieur de l'aéroport international d'Athènes "EleftheriosVenizelos", exigeant:
- Aucun soutien au gouvernement Netanyahou et à l'État terroriste d'Israël.
- Aucune concession des bases et d'autres infrastructures de notre pays pour faciliter les États-Unis, l'OTAN et Israël. Que les faucons quittent Souda et Elefsina immédiatement. Que la frégate Psara rentre en Grèce.
- Halte à toute coopération économique, politique et militaire avec l'État meurtrier d'Israël.
- Reconnaissance immédiate de l'État Palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
02.112023