Liens vers les pages web anciennes du KKE
D. Koutsoumbas au sujet du résultat de l'élection présidentielle aux États-Unis et son impact sur la Grèce
Le Secrétaire Général du CC du KKE, D. Koutsoumbas, a prononcé un discours lors d'un rassemblement de masse sur l'île de Rhodes le 6/11 sur le thème «Rhodes: Un produit touristique revalorisé, au carrefour des planifications de l'OTAN. Les conséquences sur la vie et les droits du peuple».
Le Secrétaire Général du CC du KKE, entre autres, a évoqué en détail les deux guerres impérialistes au Moyen-Orient et en Ukraine, dénonçant l'implication dans ces guerres du gouvernement de la Nouvelle Démocratie aux côtés des États-Unis, de l'OTAN et de l'UE, et a ajouté:
«Dans cette politique inacceptable (ndlr: le gouvernement de la Nouvelle Démocratie) a le soutien des autres partis, qui ne remettent même pas en question les choix stratégiques de la classe dirigeante de notre pays de s'allier avec les États-Unis, la France, Israël et les organisations impérialistes de l'OTAN et de l'UE.
C'est précisément parce que ces alliances sont «stratégiques» que le gouvernement de la Nouvelle Démocratie s'est empressé de faire savoir qu'elles ne seraient pas perturbées, peu importe qui remporterait la présidentielle aux États-Unis.
En outre, au cours du mandat précédent de Trump, tant le gouvernement de Syriza au début que le gouvernement de la Nouvelle Démocratie par la suite, étaient vraiment désireux d'améliorer leurs relations avec les États-Unis et leur président «diabolique» (*).
En d'autres termes, notre pays continuera à être un allié inconditionnel des États-Unis, à jouer le rôle de porte-étendard dans les dangereux plans de l'OTAN dans la région, qui se poursuivront avec Trump, qui est devenu hier le 47e Président des États-Unis.
Il est certain qu'il s'agit d'un résultat défavorable pour les peuples du monde entier et le peuple états-unien lui-même.
Mais même aux États-Unis, comme nous l'avons constaté lors de notre récente visite là-bas, des processus positifs sont enclenchés, de nouvelles grandes luttes, des grèves, etc. et c'est là où réside le véritable espoir.»
(*) Note: En octobre 2017, Alexis Tsipras, président du parti de «gauche» SYRIZA et premier ministre du gouvernement de «gauche» à l'époque, s'est rendu en visite officielle aux États-Unis. Lors de sa rencontre avec le président des États-Unis de l'époque, Alexis Tipras avait qualifié D. Trump de «diablement bon». C'est à cela que fait référence l'adjectif «diabolique» utilisé par D. Koutsoumbas.
07.11.2024
