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Sur les célébrations trompeuses du gouvernement SYRIZA-ANEL

Le gouvernement SYRIZA-ANEL a célébré le 21 août 2018 la sortie officielle de la Grèce des mémorandums. Il a essayé de cultiver un climat d'euphorie parmi le peuple, que maintenant sa vie quotidienne commencera à changer pour le mieux. Il a même qualifié ce développement de « retour à la normale » et de « début d'un développement équitable. »

Le KKE a immédiatement réfutée la propagande gouvernementale ci-dessus par des arguments et voila pourquoi:

La vérité est que les mémorandums, c’est-à-dire les accords des gouvernements grecs avec l'UE et le FMI pour un soutien financier, à l’égard des mesures anti-ouvrières et antipopulaires, n’ont pas précédé, mais ils ont suivi la manifestation de la crise économique capitaliste en Grèce en 2009. Cette crise, les causes se trouvant dans le mode de production capitaliste lui-même, a manifesté en Grèce avec l'aggravation  de la dette publique, dont les causes ont été analysées précédemment (voir ici - http://interold.kke.gr/News/news2011/2011-09-06-pb-crisis.html).

La manifestation de la crise capitaliste en Grèce a conduit, entre autres, à la signature par les gouvernements de la ND et du PASOK de deux mémorandums, ainsi que d’un troisième mémorandum par le gouvernement de SYRIZA-ANEL avec les institutions impérialistes de l'UE et du FMI, les prêteurs étrangers du pays. Ces mémorandums prévoyaient des centaines de mesures – engagements, que les gouvernements grecs se sont engagés à mettre en œuvre et ils les mettent en œuvre au cours de toutes ces années, avec le plein appui de la Fédération hellénique des Entreprises (SEV) et d'autres associations du grand capital. Ils n’étaient pas imposés « par des étrangers », mais il s’agissait d’un plan stratégique du capital pour qu’il puisse attendre à nouveau des taux de rentabilité, déplaçant la charge  de la crise sur les travailleurs.

Le système bourgeois a démontré qu’il a des réserves, comme il a était mis en évidence par l’arrivée au pouvoir gouvernemental de SYRIZA, qui a poursuivi la politique antipopulaire, ce qui a résulté en 700 lois antipopulaires adoptées au cours de ces 10 années.

Pour restaurer la rentabilité du capital la valeur de la force de travail a baissé, avec les énormes réductions des salaires et des pensions, ainsi qu’avec la diminution des gains sociaux, la réduction importante des dépenses budgétaires pour des dépenses sociales et la fiscalité lourde du peuple. Les pertes au revenu populaire sont de l’ordre d'environ 30 à 40%.

Le gouvernement SYRIZA-ANEL ment quand il parle d'une « nouvelle ère » après les mémorandums, parce que:

  • Les centaines de lois antipopulaires demeurent! Il y a des engagements envers le capital et les unions impérialistes à ce qu’il continuera cette politique antipopulaire, qui profitera à la soi-disant « compétitivité » et « l'esprit d'entreprise », à savoir l'augmentation des profits du capital.
  • Il a accepté même des nouveaux coups aux droits populaires, qui seront mise en œuvre dès l'année prochaine.
  • Avec le soi-disant « semestre européen », le « pacte pour l'euro+ », le « pacte budgétaire », la «gouvernance économique renforcée », comme dans les autres pays qui sont dans l'UE, l'UE surveillera strictement la poursuite et l'escalade de l'attaque antipopulaire. En outre, des mesures antipopulaires sont prises dans les autres pays de l'UE aussi, où il n’y a pas des mémorandums comme en Grèce.

Mais même s'il n'y avait pas de supervision par l'UE, il y aurait - comme il y a dans toute société capitaliste - la «supervision» du grand capital, des monopoles et leur objectif d’accroître leur rentabilité. Pour cette raison, il ne peut pas y avoir de «développement équitable » dans des conditions capitalistes.

Au cours de ces années le rôle de premier plan du KKE et des syndicats de classe luttant dans les rangs du Front militant de tous les Travailleurs (PAME) est très importante, organisant la lutte ouvrière et populaire, réalisant des dizaines de mobilisations de grève, des centaines de manifestations, des occupations des ministères etc. En dépit des difficultés, le rôle de SYRIZA, de la nouvelle social-démocratie et des autres partis bourgeois a été révélé; il y avait de la résistance populaire, de nouvelles positions dans le mouvement syndical de la classe ouvrière et des couches populaires ont été conquis, la lutte des travailleurs continue avec la revendication des demandes qui sont fondées sur leurs besoins contemporaines. La nécessité de la lutte anticapitaliste, anti-monopole avec l'adversaire réel, le capital et son pouvoir, est mise en évidence.

Il y a de la sortie pour le peuple! Elle se trouve dans la lutte avec le KKE, pour le regroupement du mouvement ouvrier et le renforcement de l'Alliance sociale, contre les plans du gouvernement, de l'UE et des ses partis qui servent les profits du capital, pour l'élimination de toutes les lois antipopulaires, le remplacement  du revenu ouvrier populaire, le rassemblement des forces qui enverront à la « poubelle de l'histoire » la barbarie capitaliste et construiront une nouvelle société sans crises, chômage et guerres. Une société socialiste - communiste, avec la socialisation des moyens de production, la planification centrale de l'économie, le désengagement des unions impérialistes de l'UE et de l'OTAN, avec le pouvoir ouvrier.

23/08/2018