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9 mai à Athènes: Rassemblement de jeunes

Le 74e anniversaire de la victoire antifasciste des peuples a coïncidé cette année avec la période au cours de laquelle les communistes grecs intensifient la campagne préélectorale du parti dans tout le pays en vue de la triple séquence électorale qui se tiendra le 26 mai. Déjà, dans les centaines manifestations préélectorales du KKE dans toute la Grèce, des dizaines de milliers de personnes étaient présentées, ont été informées des positions du KKE et se sont jointes à la bataille pour leur diffusion.

Le 9 mai, à Athènes, la Jeunesse communiste de Grèce (KNE) a tenu un grand rassemblement de jeunes dans lequel Dimitris Koutsoumpas, le SG du CC du KKE, a prononcé un discours. De plus, Lorenzo Lang, Secrétaire national du CC du Front de la jeunesse communiste - Italie (FGC) et candidat au Parlement européen du PC - Italie et le Secrétaire du CC de la KNE et candidat au Parlement européen, N. Ambatielos, ainsi que d’autres jeunes candidats aux prochaines élections, se sont adressés au rassemblement.

Dans la matinée, le SG du CC du KKE a visité le site où des communistes avaient été emprisonnés et exécutés par les forces d'occupation fascistes, laissant des fleurs en hommage.

 

 

 

KNE rally - 9th May

La soirée, au rassemblement, D. Koutsoumpas a souligné, entre autres: « Le 9 mai est très important pour les jeunes, en particulier les jeunes militants. Il leur apprendra à propos d'hier mais aussi de demain! C'est un jour de victoire, le jour de l’annihilation du monstre nazi, qui a signé ces jours-ci un traité de capitulation sans condition. Quoi que l’UE fasse, cette mémoire ne peut être effacée. Un grand jour, comme tous les grands jours, a des millions de petites histoires d'actes d'héroïsme, d'abnégation, de sacrifice, de bravoure et de courage. Des millions de morts qui sont tombés pour une juste cause, luttant pour leurs idéaux et leurs valeurs, pour la liberté et la prospérité des travailleurs.

Des histoires qui ont été écrites par les actes de communistes, de militants antifascistes, de guérillas et de gens ordinaires de notre pays, de la Grèce, de l'Union soviétique, des Balkans et de tous les coins de la planète qui ont été frappés par la deuxième Guerre mondiale impérialiste.

Les héros de l’Armée rouge, de Stalingrad et de l’offensive finale à Berlin, les partisans et les mouvements de libération nationale des pays européens dont le cœur et l’âme étaient les partis communistes, les antifascistes actifs au sein de l’Allemagne nazie, les soldats de l’EAM-ELAS, de l’EPON, et la contribution du KKE à la bataille titanesque qui s’est déroulée ici dans notre pays.

Les personnes et les jeunes qui ont choisi de lutter contre un ennemi tout-puissant.

Nous nous en souvenons aujourd'hui et nous les honorons! Ceux qui, par leur action, ont fait de l’épopée de la victoire antifasciste des peuples une réalité. Ceux qui n'ont pas reculé devant un adversaire aussi puissant, qui se sont soulevés et ont lutté pour finalement gagner, avec la contribution décisive de l'Union soviétique, le premier État ouvrier de l'histoire de l'humanité.

Imaginez ce qui se serait passé si à l'époque la logique que « les nazis sont invincibles, il n'est pas possible de les affronter » aurait prévalue. Les États capitalistes d'Europe ont donné de l’espace à l'Allemagne nazie afin de lancer leur assaut contre l'URSS, bien avant le début officiel des opérations, et sont essentiellement entrés dans la guerre pour servir leurs propres objectifs de classe à la fin de la guerre ».

Le SG du CC du KKE a souligné la responsabilité de la social-démocratie en ce qui concerne le renforcement des forces fascistes d'extrême droite, dans le passé et aujourd’hui: « S'il existe un dénominateur commun, dans tous les cas, c'est l'application par les gouvernements sociaux-démocrates des politiques antipopulaires hostiles qui ont réfuté les attentes populaires, ont exacerbé le mécontentement du peuple, en préparant le terrain pour l’émergence de telles forces, fascistes et d'extrême droite ».

D. Koutsoumpas a vivement critiqué SYRIZA, qui a gouverné conjointement avec le parti d'extrême droite ANEL, et qui applique une politique antipopulaire dure en Grèce, intégrant le pays dans les plans des organisations impérialistes de l’OTAN et de l’UE. Il a ajouté que « l'Union européenne signifie:

Anticommunisme, interdiction des partis et symboles communistes ;

Héroïsation  des nazis ;

La soi-disant « théorie des deux extrêmes » diffusée par les sociaux-démocrates, les libéraux, les opportunistes et les autres traîtres de la lutte de classe.

D. Koutsoumpas a noté que la jeunesse avec un KKE encore plus fort peut donner la réponse à l'extrême droite et au fascisme.

 

 

 

10.05.2019